Je suis triste aujourd'hui. Et c'est un bien petit mot. Mon pote, mon perroquet au nom très commun de "Coco" (Je n'ai jamais réussi a lui faire accepter un autre nom, vu que tout mes visiteurs l'appelais comme ça), a disparu. Je l'avais laissé au Cameroun, sous la garde des enfants, en attendant de pouvoir le faire venir au Gabon où je travaille. Les enfants l'ont mis dehors, et dans un moment d'inattention, quelqu'un me l'a volé. Et je n'ai absolument aucun espoir de le retrouver. J'espère simplement que c'est quelqu'un qui aime les perroquets, même si j'éprouve une immense colère a son encontre. Et pas une de ces personnes qui pratiquent la "Sorcellerie", pratique courante au Cameroun, auquel cas mon ami n'existerais plus.

Nous étions inséparables, lui et moi. Quand j'étais chez moi, il n'y avait pas moyen de voir l'un sans l'autre. Sa place favorite : sur mon épaule, a triturer mon oreille. Sa boisson favorite : Le café au lait. Ce n'est pas un perroquet qui a eu les ailes coupées, non. Il volait très bien. Il lui suffisait d'apercevoir mon bras dépassant d'un angle de mur et hop, il fonçait dessus pour prendre sa place. Combien de fois j'ai du le ramener sur sa cage, encore et encore, avant d'aller me coucher. Je sais que certaines personnes pensent qu'il est idiot de s'attacher a une bête, mais Coco n'était pas une bête pour moi. C'était mon pote. Tu me manque mon Coco. ... Coco... Viens !