Daisypath Happy Birthday tickers
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dimanche 28 octobre 2007

Par avion, c'est beau

Au Gabon, le seul moyen de se déplacer correctement est l'avion. Les routes sont en très mauvais état. Il y a bien un train, mais la durée du voyage est vraiment dissuasive... Douze heures de trajet, principalement la nuit, pour ne pas dormir et être complètement vanné a l'arrivée contre deux heures en avion. L'autre avantage de l'avion, c'est qu'il permet la prise de photos telle celle qui accompagne ce texte. C'est une vue de l'Ogooué Maritime. L'un des débouché de l'Ogooué dont je parle dans un autre texte. J'ai parcouru l'un de ses bras sur plus de cent kilomètres en pirogue et je vous assure que c'est véritablement superbe. Hippopotames, Grues, Fleurs diverses et magnifiquement odorantes. Dommage qu'il y ai le bruit des moteurs hors-bord, mais bon. Je n'étais pas en déplacement d'agrément. Il faudra vraiment que je m'achète un boitier étanche pour mon appareil photo, parce qu'avec les paquets d'eau qui nous inondaient, j'avais peur de le sortir. Un jour, je referais le même voyage avec un bateau plus gros et plus silencieux.
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samedi 27 octobre 2007

Le bois du Gabon


Il y a beaucoup d'entreprises forestières au Gabon. L'une des essences les plus communes au Gabon est l'Okoumé. Même si vous ne connaissez pas son nom, vous l'avez déjà touché un jour. C'est sans doute le bois le plus utilisé pour le contre-plaqué.

Certains s'inquiètent de la déforestation, ils ont en tête les images qui sont montrées sur les écrans de télévision. Il est vrai que certaines entreprises font vraiment n'importe quoi. Mais dans l'ensemble, avec les nouvelles lois, les certifications et les contrôles, les forêts Gabonnaises sont en meilleur état que l'on pourrais croire. Plusieurs entreprises ont décidé de jouer le jeu et pratique ce que l'on appelle la Gestion Durable. Entendez qu'elles possdent des surfaces exploitables de très grande taille, plusieurs centaines de milliers d'hectares, mais n'exploitent qu'une part a la fois, laissant la forêt se régénérer pendant des périodes allant de vingt à trente ans. Chaque essence de bois a un diamètre minimal fixé par le gouvernement pour pouvoir être abattu. Chaque arbre abattu est numéroté, aussi bien sur le tronc que sur la souche. Et il est possible de retrouver la souche d'un arbre avec un simple numéro. Les contrôles sont fréquents et les amendes sévères.

Concernant la photo, il s'agit d'un mouillage de rame. La rame est en cours de constitution, elle contiendra dans les 100 billes, telle celle qui est en suspension entre les fourches de l'engin et l'eau. Je vous assure que prendre une telle photo n'est pas évident avec un appareil photo numérique ! J'aime bien cette photo. Le fleuve, c'est l'Ogooué. Un long fleuve qui traverse le pays et qui atteint la mer par une multitude de bras navigables. Très agréable a parcourir en pirogue. Cette photo a été prise a proximité du village de N'Djolé.
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De petits coins de paradis

Perdu au milieu de la forêt Gabonnaise, on trouve de petits coins sympas, tel ces chutes d'eau, dans la province de l'Ogooué Lolo. C'est un endroit difficile d'accès, il faut user de la machette pour s'y rendre. Même la piste est mauvaise, non a cause des trous, mais plutôt a cause des arbres et arbrisseaux que les éléphants font chuter dessus. Soit on tire l'arbrisseau sur le côté, soit on passe au dessus de l'arbre. Comment on fait ça ? Avec beaucoup de patience, de la terre, des cailloux et une bonne dose d'optimisme. Un trajet de dix ou quinze kilomètres sur la piste peux prendre de vingt minutes à quelques heures. Dans mon cas, cinq heures, trois arbres et une crevaison... Viens le moment où la piste s'arrête. Définitivement. C'est le moment de sortir les machettes et le Gps.

Ce qui est sympa, quand on marche dans la brousse, c'est la transition entre le vacarme du 4x4 et celui de la brousse. Cette transition prend la forme d'un silence qui n'en est pas un. Comme si nos oreilles se purgeaient d'un surplus de bruits mécanique pour lentement faire de la place aux bruits de la forêt. Immobile, les poumons se remplissant de l'air chargé d'odeurs de la brousse, on entend en premier lieu ses propres bruits. Ensuite, graduellement, les craquements des arbres, le bruissement des feuillages et les cris des animaux. En restant bien calme, on fini par entendre au loin le son de la cascade que l'on est venu voir. Un bruit sourd fait son apparition. Un bruit de pas. Ample, large, profond. C'est un éléphant qui passe a proximité. Un autre bruit, plus faible, comme un grattement. Un petit singe juste au dessus de ma tête. Il me regarde les yeux rond. Tout doucement je prend conscience de la multitude d'êtres qui se promènent autour de moi.

Il est temps de bouger, doucement, tranquillement. Une chose que je ne pourrais vous décrire, ce sont les odeurs. Certaines odeurs sont tout simplement tellement sublimes qu'on aurais envie de pouvoir les capturer pour les emporter, comme on le fait avec les appareils photos ou les magnétophones. D'autres odeurs nous donneraient plutôt envie de n'avoir pas de nez...

Un pas, un regard. Un insecte ici, un autre là. Une branche fleurie, un morceau de bois mort, de petits ossements. Doucement le bruit de la cascade s'amplifie. Finalement, on l'aperçoit. Le coin est magnifique. Seul petit bémol, un piège à été posé que je m'empresse de détruire. Quelques photos, le temps de parcourir l'endroit, et il faut déjà songer au retour. En brousse il est important d'être humble. Ne jamais préjuger de ses forces. Ici, la nature a vite fais de remettre les pendules a l'heure. Une heure de trop et c'est dans la nuit qu'il faut rentrer. Le retour est bien plus rapide que l'aller, et son agrément est moins grand car l'envie de rester taraude le coeur. Mais la raison prime. La nuit, la brousse appartient totalement a ses habitants et l'humain y est en danger.
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jeudi 25 octobre 2007

Ben oui, le DiOxy, est au Gabon now


Et vous savez quoi ? C'est un très beau pays. J'y ai vu pour la première fois un magnifique gorille. Beaucoup de personnes ont vu des gorilles, dans leur vie, au zoo... Moi, je n'aime pas les zoos. Je préfère, et de loin, les croiser avec de la chance au détour d'une piste. Le seul problème, ce sont les photos. Le temps de sortir mon appareil et hop, plus de gorille. Bon, il est vrai qu'on ne leur a jamais appris a prendre la pose. Par contre, les fleurs, ç'est ok. La preuve par l'image !

Cette photo, je l'ai trouvée tellement belle que je n'ai pas pu m'empécher de la mettre sur Wikimedia Commons.

Il faudra un jour que je me mette systématiquement a prendre le point GPS des photos.

Mon prochain trip en brousse, j'ai bien l'intention de prendre en photo des éléphants. Ceux du gabon sont de la race des Assalas. De petits éléphants Gris (Quand je dis petit.... tout est relatif, hein ! ;) ) trés teigneux. Mais au demeurant magnifiques....quand on arrive a les voir. Les entendre, pas de problèmes. Les sentir, non plus vu la quantité de ce qu'ils laissent traîner derrière eux. Mais les voir. Comment des trucs aussi gros peuvent se rendre aussi invisible ??? Aller, Bientôt une autre photo.